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Steve Debénath, 11 Impasse du Caladon, 06480 La Colle sur Loup, France Tél : (+33) 0620614920 eMail : steve.debenath@cegetel.net

 

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Le rêve de tout plongeur est de pouvoir évoluer sous l’eau en apesanteur le plus rapidement et le plus longtemps possible sans avoir besoin de se soucier de sa réserve d’air en utilisant un équipement simple et léger.

Si nous analysons les options disponibles de nos jours pour répondre à ce rêve, nous constaterons rapidement que nous n’avons pas encore fini de faire évoluer le matériel.

Quelles sont les options disponibles actuellement :

  1. Le Système dit à circuit ouvert.

Sont avantage est d’être simple à utiliser. Un contrôle régulier du manomètre suffit pour gérer sa réserve d’air. Le poids reste acceptable si la zone d’évolution se limite à une profondeur de 10 mètres ou moins. Dans ce cas, une heure d’immersion est possible pour un débutant (correctement initié) avec une bouteille de 8 litres remplie à 200 bar. Ce qui représente en moyenne un poids total de l’équipement de 10 Kg à 15 Kg. D’ordinaire les plongeurs évoluant plutôt dans une zone allant jusqu’à 40 mètres, ils équipent plutôt de bouteilles allant de 10 à 15 litres, ce qui représente une charge importante. En raison de ce problème certains plongeurs sont démotivés ou rencontrent des difficultés lors des plongées (courant, contrôle de la flottabilité, sortie d’eau etc.) D’autres part, personne n’est épargné par ce phénomène. En effet, ayant été responsable pendant 7 ans des stages de moniteur à l’IT College de Cannes, j’ai pu constater qu’un grand nombre de mes stagiaires se plaignaient de douleurs au niveau du dos et des genoux accusant le poids du matériel. Les plongeurs TEC sont l’exemple même des limites du circuit ouvert avec un équipement dépassant facilement les 40 Kg.

  1. Les recycleurs

Leur avantage est de permettre aux plongeurs d’avoir une grande autonomie en utilisant des bouteilles de faible volume. Dans la logique, nous serions amenés à penser que ces appareils sont plus légers que les appareils à circuit ouvert, ce qui n’est pas le cas. En effet, ils ont tous un volume surdimensionné ce qui nécessite un lestage en conséquence. Un plongeur utilisant un recycleur semi-fermé devra supporter un poids de 30 Kg en moyenne comme avec le Dräger Dolphin®, l’Azimuth® d’OMG, etc.

Les recycleurs représentent d’autres problèmes freinant leur démocratisation que nous pouvons classer ainsi :

1.      Frais

Le recycleur représente un investissement important pour les centres de plongée, ce qui limite le nombre de structures pouvant offrir la formation. Pour rentabiliser l’investissement, ces formations sont coûteuses. Pour finir il sera difficile de convaincre le plongeur d’acquérir son propre appareil. Le prix élevé des recycleurs (de 2.300,-- à plus de 4.000,-- euros) est entre autre dû au fait qu’ils sont vendus avec bouée, bouteilles, robinetteries, détendeur de secours, manomètre etc.

Les structures et plongeurs sont ainsi obligés de racheter un équipement qu’ils possèdent déjà. Une pilule difficile à faire avaler. Ceci freine le marché. Trop peu de formation sont faites et trop peu d’appareils sont ainsi vendus. Le cercle vicieux est installé. Une solution serait d’avoir un produit d’appel à faible coût (1/3 du prix pratiqué actuellement) qui puisse s’intégrer au matériel déjà possédé par le plongeur. L’Hybride® répond à ces exigences. Etant modulaire il s’intègre au matériel que possède d’ordinaire le plongeur. Il suffit de le connecter à l’aide d’un flexible d’inflateur au premier étage compensé du détendeur. Le cœur de l’Hybride®  c’est-à-dire l’embout buccal contient toutes les commandes du recycleur. Il peut également pour des raisons de marketing être vendu séparément en tant que source d’air de secours pour être compléter ultérieurement avec les autres composants. Ainsi l’Hybride® devient très compétitif.

2.      Complexité :

L’apprentissage est complexe. Les problèmes sont principalement déclenchés par le poids important des appareils ou par leur volume.

Nous savons par le passé que la plupart des accidents de plongée sont dus à une perte de contrôle de la flottabilité. Ce contrôle est rendu de plus en plus difficile en augmentant les volumes et le lest du plongeur.

Prenons un exemple : Un plongeur pratique un simple vidage de masque en pleine eau à faible profondeur, il perd ainsi en volume et sa flottabilité devient négative. S’il oublie de compenser ce volume rapidement il commencera à couler. En quelques secondes l’immersion peut devenir rapidement incontrôlable. Les variations de pression sont importantes et par enchaînement les variations de volume aussi, ce qui ne fait que compliquer la situation, car le plongeur doit réagir de plus en plus rapidement et a de moins en moins de marge d’erreur. Toute réaction mal adaptée engendre un nouveau problème. Les conséquences peuvent être très variées. Par exemple le plongeur ne trouve pas le temps d’équilibrer ses espaces morts (oreilles, sinus etc.), les contre-poumons n’apportent plus suffisamment de gaz respirable, une mauvaise manipulation des injecteurs, etc. Ont peut facilement s’imaginer la suite. Inversement, injecter du gaz au mauvais moment dans la bouée (par exemple lors d’un vidage de masque) peut rapidement amener le plongeur a perdre le contrôle et à engager une remontée incontrôlée. En situation de panne du recycleur le plongeur doit quitter l’embout sans oublier de fermer celui-ci avant de passer au détendeur de secours. Malheureusement j’ai dû constater que de fermer l’embout n’est pas un réflexe évident quand on débute. Les conséquences peuvent être dramatiques.

Pour rendre l’apprentissage plus simple et par conséquent accessible à un plus grand nombre de plongeurs, il suffit de réduire le volume et le poids de l’appareil. L’Hybride® renferme avec les deux contre-poumons un volume de 4.5 litres et son poids reste inférieur à 10 Kg en utilisant une bouteille de 5 litres. Dans cette conception il permet une autonomie d’au moins 1 heure dans une zone d’évolution allant de 0 à 40 mètres. Les variations de flottabilité sont facilement maîtrisables. Les contre-poumons peuvent être rapidement purgés à l’aide du bouton de mode placé sur l’embout buccal. Possédant, en permanence, la possibilité d’avoir un complément de gaz respirable, grâce au clapet sur demande dans l’embout buccal, le plongeur ne se trouve jamais en situation de manque d’air. Ceci permet de réduire les contre-poumons et les filtres en taille. Le confort du plongeur du plongeur est donc amélioré grâce à la petite taille de l’appareil, comparé à l’usage du traditionnel recycleur trop encombrant. Etant donné que l’embout buccal est le seul point de jonction entre le circuit ouvert et le circuit recycleur, chaque élément peut être modifié indépendamment l’un de l’autre pour être optimisé de façon substantielle. Par exemple, la bouteille de plongée peut être portée sur le dos, tandis que les contre-poumons et le filtre peuvent être portés au niveau du ventre ou du torse. Cette configuration peut être inversée. Une autre alternative serait de positionner les contre-poumons au niveau du dos ou des épaules, en laissant le filtre au niveau du ventre ou du torse, etc. Cette nouvelle flexibilité permet également une large variété d’ajustements de sa position sous l’eau, en fonction de ses besoins et préférences.

Si le plongeur s’immerge trop rapidement, les sacs-poumons s’écrasent temporairement suite à l’augmentation rapide de la pression ambiante. Cette situation ou une panne du circuit de recyclage (par exemple un filtre inondé), voire un effort au-dessus de la moyenne peuvent amener le plongeur à devoir respirer un volume de gaz plus important que ce que peut apporter le circuit d’épuration. Pour palier à ce problème, la dépression dans la chambre de respiration (accentuée par l’inspiration du plongeur) provoque l’ouverture du clapet sur demande, amenant un complément de gaz (e.g. provenant de sa bouteille).

Lors d’une panne du recycleur, en utilisant l’Hybride® le plongeur n’a plus besoin de quitter l’embout de la bouche, une simple pression sur le bouton de mode permet d’isoler le système d’épuration. Le détendeur reprend la fonction d’un détendeur à circuit ouvert. La possibilité de changer le mode de fonctionnement en cours de plongée facilite énormément les descentes et remontées et permet d’optimiser les paliers de décompression.

3.      Risque

Le problème d’un recycleur est de garantir en permanence un gaz respirable stable. Trois type de gaz nous intéressent : l’oxygène, le dioxyde de carbone et le diluant. En ce qui concerne les recycleurs semi-fermés, la valeur maximum de l’oxygène, c’est à dire les 1.6 bar de pression partielle, sera déterminée par le pourcentage de l’oxygène du mélange et la profondeur envisagée. Le risque de l’Hyperoxie est nul à condition que le plongeur suive les pratiques imposées en utilisant des mélanges suroxygénés (analyse de l’O2, calcul des profondeurs max. etc.) et maîtrise le contrôle de sa flottabilité. L’hypoxie est le problème majeur. Le risque est le plus important quand le plongeur fournit un effort à une faible profondeur voire en surface. Pour limiter ce risque les recycleurs traditionnels utilisent des contre-poumons surdimensionnés et un débit continu réglé bien au-dessus de la consommation normale de l’oxygène. Cette solution est accompagnée des problèmes cités auparavant. L’appareil est encombrant et lourd. Dans les recycleurs traditionnels (semi) fermés, le débit continu est injecté, soit au niveau du filtre, soit au niveau du tuyau d’inspiration. Le débit est habituellement réglé à l’aide d’un robinet placé dans le dos du plongeur. La valve du débit continu nécessite un flexible de moyenne pression supplémentaire pour alimenter le circuit ou l’embout buccal augmentant ainsi la complexité et le coût. (En outre, alimenter un recycleur fermé traditionnel en oxygène demande, de nos jours, des méthodes de contrôle électronique complexes.)

L’Hybride®, en comparaison, utilise, en plus du clapet à débit continu, un clapet à demande qui augmente le volume de gaz injecté dans le recycleur quand le plongeur fourni un effort, ce qui réduit encore plus le risque hypoxique. Cette association du clapet à demande et du clapet à débit continu insérés dans l’embout buccal permet de maintenir un volume compact, tout en augmentant la sécurité. De plus, si le plongeur à le moindre doute la qualité du gaz respiré, il lui suffit de changer de mode. En passant d’un mode à l’autre le circuit d’épuration se purge automatiquement. Il peut ensuite décider de poursuivre sa plongée en circuit ouvert ou bien de revenir au mode recycleur.

Le dioxyde de carbone expiré par le plongeur doit être évacué du système. L’Hybride® utilise pour cela des unités de filtre modulaires qui peuvent être, selon les besoins (difficulté ou durée de la plongée), connectées les unes après les autres pour ajuster la capacité du filtre.

Le diluant détermine le temps d’immersion par rapport aux tables de plongée, il est important de suivre son évolution dans les recycleur fermés. En ce qui concerne les RCs semi-fermés, le mélange reste constant, le risque est donc limité. Si le plongeur fournit un effort il devra utiliser les temps d’exposition calculés pour l’air.

4.      Confort

Avec l’Hybride® le plongeur profite des avantages des deux systèmes (circuit ouvert et recycleur) en évitant au maximum possible leurs inconvénients. Le plongeur peut profiter d’un appareil exceptionnellement compact et léger. Les déplacement à terre son moins fatigants, les mises à l’eau sont plus commodes. En immersion, on profite d’un hydrodynamisme exceptionnel en utilisant le shorty Hybride® . C’est le premier détendeur recycleur qui peut être emporté en vacances en prenant l’avion sans surtaxes. Il peut être modifié en quelques minutes pour former la meilleure configuration au type de plongée envisagé. Si le centre de plongée n’a plus de chaux, on peut tous simplement laisser le circuit d’épuration sur le bateau et prendre une bouteille de plus grande taille. Avec l’Hybride® plonger à 30 mètres avec une bouteille de 5 litres et moins de 10 Kg de matériel est  désormais possible.